Outil 3 – Intégration de la biodiversité dans les activités d’exploitation

Les principaux impacts potentiels sur la biodiversité sont liés aux éléments suivants :

• rejets accidentels de produits chimiques et élimination des résidus du processus hydrométallurgique ;
• émissions dans les airs émanant des processus pyrométallurgiques (grillage et fusion) ;(
• élimination des déchets des processus pyrométallurgiques ;
• dépôts à faible teneur s’infiltrant dans la surface et les eaux souterraines.

Résidus :

Les résidus sont les déchets des minerais de mines générés lorsque ces minerais extraits sont raffinés pour en faire des concentrés ou des produits finaux au moyen de traitements physiques.Les procédures d’évaluation des risques peuvent servir à identifier les impacts potentiels. La pratique de gestion des résidus doit se faire au cas par cas et respecter les exigences des personnes intéressées et des agences de régulation.

Impacts des résidus –

• Création du territoire d’origine – la sélection du site a les effets les plus marqués sur les impacts de l’exploitation, les coûts de restauration et la responsabilité après la fermeture de l’exploitation
• Conteneurs d’alcool et de métaux mobiles coulant des résidus dans les cours d’eau
• Accidents

Élimination des résidus –

• Le stockage sur les terres est la méthode la plus courante.
• Des barrages et des dérivations d’eau sont utilisés dans les pays où les précipitations dépassent l’évaporation (comme au Canada et en Norvège). Ils sont créés autour des cours d’eau existants pour permettre de placer les résidus en dessous du niveau de l’eau. Néanmoins, en cas de rupture du barrage, les impacts en aval peuvent être énormes.
• Élimination des résidus sous-marin (ERS) – l’objectif est de libérer les résidus en dessous de la thermocline de la surface et de la zone euphotique, de sorte que ces résidus forment un « courant de densité » qui descend jusqu’aux profondeurs de l’océan.
• Éliminations par les cours d’eau – il s’agit d’une méthode peu courante qui consiste à utiliser les eaux en surface pour diluer et disperser les résidus vers une zone de dépôt gérée où ils peuvent être stabilisés et restaurés. Cette méthode est employée dans les zones de fortes pluies, de terrains montagneux et d’activités sismiques.