Pratiques d’exploration spécialisées à faible impact– Projet de nickel Ravensthorpe

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Le projet de nickel Ravensthorpe, en Australie occidentale, est situé à l’intérieur de la zone tampon de la biosphère de la rivière Fitzgerald, une zone de biodiversité renommée à l’échelle mondiale. Le Département d’écologie et de gestion territoriale (DEGT) d’Australie occidentale gère à la fois le parc national et la biosphère. L’une des activités permises dans la zone tampon de la biosphère est l’extraction minière, assujettie à une gestion environnementale responsable.

Les gisements de minerai du projet sont situés dans des zones couvertes de végétation persistante. Le défrichement de cette végétation a deux impacts importants sur la biodiversité : la perte de l’habitat pour la faune et, à un degré moindre, un impact direct sur la faune causé par le trafic routier.La perte de l’habitat pour la faune a été compensée, d’une part, par l’achat d’un « bloc de bush » adjacent de 650 hectares comme compensation écologique et, d’autre part, par la reconstitution de la végétation sur près de 600 hectares de terrains agricoles existants. Une fois terminées ces activités de remise en végétation et la restauration ultérieure du site de la mine, le corridor Bandalup aura en fait été élargi.

Pendant l’étude de faisabilité, un travail détaillé d’enquête écologique a identifié plus de 700 espèces individuelles de flore, un certain nombre desquelles sont endémiques à ces terres et, dans certains cas, ont été identifiées pour la première fois. L’équipe du projet s’est attaché à localiser la plus grande quantité possible d’infrastructures sur des terres adjacentes déjà défrichées. Là où le défrichage s’avère inévitable, une restauration progressive, qui comprend le remblayage des zones d’extraction, a été incluse. Par ailleurs, quatre zones d’exclusion minière ont été établies pour préserver les espèces protégées. Les résultats de tentatives de restauration à grande échelle, de translocation pour les espèces prioritaires, d’études génétiques et de propagation de semences ont mené à l’élaboration de plans de gestion pour la restauration et pour les espèces prioritaires.